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Donald Trump et Narendra Modi judéoserviles ?
Dorian Veneris
Monsieur de Lesquen, comment se fait-il que Donald Trump et Narendra Modi, entre autres personnalités politiques que vous admirez, soient judéo-serviles jusqu’à la moelle ? Si cela était le cas d’un homme politique français, il aurait reçu les foudres de votre indignation intransigeante.
Comment expliquez-vous cette indulgence ? Ou bien est-ce par principe du moindre mal ?
Luc
Modi ne soutient Israël que par stratégie géopolitique et intérieure, isolant la minorité musulmane en Inde, pays où il n'y a pas de Juifs.
Modi est un fin stratège et j'estime que sa diplomatie est la meilleure du monde. Il discute autant avec les pays en voie de développement qu'avec les grandes puissances et les puissances émergentes. Qu'importe le chef d'État (Macron pour la France…), il négocie pour faire passer l'Inde en premier ! C'est un chef d'État admirable.
Quant à Trump, c'est un peu différent. Il est certes habile d'un point de vue diplomatique. Mais il peut sembler étrange de défendre en pratique Israël et ménager la Russie, discuter tranquillement avec la Corée du nord et insulter le Canada…
Enfin, la coterie israélienne est gigantesque aux États-Unis, il ne peut faire grand-chose d'autre.
François de La Nouë
Et le poids des évangéliques aux États-Unis ! C’est une simple question de réalité électorale. Les protestants évangéliques anglo-saxons, pour une partie d’entre eux, croient au retour des Juifs en Israël avant le retour du Christ. De fait, un soutien massif à Israël…
Néanmoins, moindre mal - et quel moindre mal ! - un Trump qui est le meneur du mouvement populiste, de droite, anti-cosmopolite, des plus grandes nations du monde, ayant fait reculer le mouvement des soi-disant Éveillés (« Wokisme »), l’horrible avortement, le transsexualisme, réduit la taille de l’État, imposé du protectionnisme pour défendre l’intérêt national…
Et le plus important, bien que Trump concède que l’immigration légale soit nécessaire (quelle erreur !), il fait reculer l’invasion migratoire, revient sur le droit du sol (son décret est d’ailleurs devant les tribunaux fédéraux), réémigre les illégaux…
La Serbie appartient-elle à l’Orient ou au monde russe ?
Théophile
Je crois que la carte des civilisations de monsieur de Lesquen est plutôt juste, le seul défaut (défaut de taille je veux dire, sans rentrer dans les détails pédants et une spirale de subdivisions internes aux civilisations) que je lui trouve est d'inclure les Balkans dans la civilisation "orientale" (islamique) alors qu'ils me semblent plutôt rattachés à la civilisation "russe" (orientale post-byzantine). Il y a-t-il une bonne justification de ce choix ?
Maurice Seclin
La civilisation russe n'est pas post-byzantine. Elle a reçu une influence extérieure de Byzance. Byzance était dans la civilisation orientale, héritière de l'Orient hellénistique, lui-même héritier de l'empire perse, et continuée dans l'empire ottoman. C'est la civilisation russe qui est à part, née bien au-delà de l'aire orientale, ayant reçu une partie de l'héritage byzantin par la religion, et une forte influence turcique d'abord, occidentale ensuite. La civilisation orientale n'est pas spécifiquement islamique puisqu'elle est bien plus ancienne que l'islam, qu'elle n'a jamais été totalement islamisée (Byzance est tombée, mais les Serbes et les Grecs chrétiens sont toujours là) et qu'il y a de grandes nations musulmanes hors de la civilisation orientale, comme le Pakistan et l'Indonésie. Vous commettez la même erreur que Samuel Huntington qui, dans son essai sur le Choc des civilisations, confondait les civilisations et les religions.
Théophile
Il n'y a pas que la religion russe qui vient de Byzance, mais également l'alphabet, beaucoup de vocabulaire, de l'art (religieux surtout, chant, architecture, iconographie) et de la théorie politique (l'idée du tsar n'est pas issue du "despotisme mongol" comme on l’entend souvent, mais de la romanité orientale).
La forte influence turcique est à démontrer, c'est un peu un mythe. Le seul élément qui s'inspire des Turciques, c'est la cosaquerie, antidote slave aux bandes turcique, les battant à leur propre jeu.
Pour ce qui est de l'influence occidentale, c'est tout à fait vrai, surtout à partir des Romanov et particulièrement de Pierre le Grand.
La Moldavie, la Serbie et La Grèce sont mille fois plus proches de la Russie qu'elles ne le sont du Maroc, de la Somalie ou de l'Afghanistan.
Ils ne gardent guère d'influence des Achéménides, et leur conquête du monde oriental sous Alexandre a plus hellénisé l'Orient qu'orientalisé les Hellènes. Le seul argument pour cette inclusion, c'est la relativement courte et récente conquête ottomane, qui n'a laissé guère plus que de la cuisine (et beaucoup de ressentiment).
A mon humble avis, il faudrait diviser la civilisation orientale entre celle "turco-perse" (en anglais, et je ne crois pas qu'il y ait d'équivalent français, on parle de "Persianate society", incluant les sociétés seljouque, ottomane, timouride, ghaznévide, etc.), successeur direct des civilisations iraniques anciennes, et la civilisation "arabo-semite".
Vous avez tout à fait raison quand vous dites qu'il y a plusieurs civilisations ou aires civilisationnelles qui sont musulmanes (ou partiellement musulmanes), et qu'il ne faut pas confondre religion et civilisation : il y a selon moi cinq aires civilisationnelles avec une forte présence musulmane : arabo-sémite, turco-perse, ouest-africaine, indienne et austronésienne (avec aussi parfois une présence autre part, comme en Chine avec les Huis ou en Orient chrétien avec les Albanais).
Henry de Lesquen
1. Il ne faut pas confondre proximité et taxinomie. La Serbie est bien plus proche de la Croatie que du Maroc, pourtant Serbie et Maroc appartiennent à la civilisation orientale tandis que la Croatie appartient à la civilisation occidentale.
2. L'influence turque a été considérable dans le monde russe, y compris sur le plan racial. Voyez le rappel historique dans le vade-mecum sur les Indo-Européens et l'analyse dans l'article sur le mythe européen (sur le site https ://lesquen.fr).
Quel emblème pour la France ?
Théophile
Que pensez-vous de l'abeille comme symbole de la France ?
Personnellement je trouve ça tout à fait charmant et bien trouvé. L'abeille est un animal collectif, social et industrieux, même nationaliste, qui se sacrifie pour la ruche, qui n'a que des connotations positives et produit de l'or liquide délicieux, le miel. C'est un symbole original et puissant. Elle vit dans une ruche, avec des alvéoles en forme d'hexagone, comme notre pays, et ce fut un des symboles des Mérovingiens. Seul bémol : de loin on peut les prendre pour des mouches.
Henry de Lesquen
L'abeille est en effet un beau symbole. L'ennui, c'est qu'il a été choisi par Napoléon, qui fut une catastrophe pour la France.
En tout cas, il faut se débarrasser du coq, symbole ridicule.
Bruno Mégret avait choisi le sanglier pour son défunt parti. Pourquoi pas pour la France ? L'avantage, c'est que ce n'est ni kascher ni halal.
Cryptophane
Pardonnez-moi de ne pas voir dans le coq un totem ridicule. Présent au lever du soleil, il symbolise la vigilance. Particulièrement combatif, le coq sera frappé sur des médailles pendant le règne de François Ier et il devient l'animal brave qui défie l'aigle impérial.
Il est de plus le seul animal à avoir représenté le territoire national dans toutes les périodes historiques. Certes par les Romains pour nous tourner en ridicule avec le jeu de mot Gallia/gallus, mais très joliment usité par l'Église, François Ier et même la République.
Qui a déjà eu un coq, sait combien cet animal est fort, pugnace, protecteur.
Stephan
L'on pourrait ouvrir le fameux "Bestiaire du Christ" de Louis Charbonneau-Lassay.
Je crois que le coq était un symbole à la fois gaulois et aussi chrétien, d'où sa présence sur chaque église.
Henry de Lesquen
Aujourd'hui, le coq est le symbole par excellence de l'animal prétentieux et ridicule. Chantecler, le coq d'Edmond Rostand, croit que c'est par son chant que le soleil se lève. "Cocorico" est synonyme de prétention grotesque.
De toutes façons, le fait que le coq fût l'emblème de la prétendue première république, en vérité tyrannie jacobine, donc de l'horrible révolution de 1789, règle la question : le coq ne doit pas rester l'emblème de la France.
Stephan
Pour beaucoup de pays, c'est le symbole de l'aveuglement actuel français, prétentieux, mais les pattes dans le fumier si j'ose dire.
Cryptophane
La prétendue arrogance française vient d'une manipulation médiatique et politique, qui maintient les Français en état d'hypernormalisation ; le décalage entre la réalité française et ce que content les Français est l'objet de moqueries.
Il faut savoir parfois abandonner des symboles qui sont trop lourds de sens. Le coq ne me semble pas en faire partie. Si la France venait à renaître, le coq, symbole du lever du jour et de la lumière, représentera à merveille ce nouvel âge d'or. Et au diable la révolution, elle ne souillera plus nos symboles nationaux !
Henry de Lesquen
Non. Il ne faut garder que la poule au pot et le coq au vin. La renaissance de la France passe par le rejet de l'horrible révolution de 1789 et donc du coq qui en fut le symbole.
Stephan
Je suis d'accord, mais n'importe qui pourrait emprunter un symbole et en faire ce qu'il en veut, n'est-ce pas ?
Henry de Lesquen
Non. On ne fait pas ce que l'on veut des symboles.
Autre idée : la France pourrait emprunter l'hermine à la Bretagne.
On pourrait aussi penser à un symbole végétal, comme la fleur de lys, mais sans reprendre celui-ci, qui est propre à la monarchie. La rose ?
Clément Bernard
Cher Henry, la rose évoque immanquablement la perfide Albion… Quant au sanglier, c’est un magnifique symbole.
Mes connaissances en héraldique sont modestes, mais il me semble qu’il incarne la bravoure et la force face à l’adversité ? Quel beau symbole pour la France. Qui plus est, il n’est assurément ni casher ni halal !
François de La Nouë
Le cerf, souvent utilisé, non directement par nos rois, mais dans l’imaginaire collectif. Il a l’avantage d’être un symbole de fierté. Racines gauloises, chrétiennes et françaises…
Conséquences de l’élection de Donald Trump pour la France
Cryptophane
Les États-Unis jouent à nouveau un rôle plus qu'ambigu.
Après avoir financé nos agents doubles « Pères de l'Europe » et subjugué l'Allemagne pour mettre à mal tous les autres pays, ils souhaitent à nouveau nous écraser en imposant une paix passant, je reprends Vance, par une prise en main commune de la défense. Il y a tout à parier pour que l'Allemagne se saisisse définitivement de l'affaire, transforme notre siège à l'ONU en siège européen et, enfin, s'approprie notre armement nucléaire.
D'ailleurs, Vance n'a pas parlé de nations, mais d'Europe. Pour lui, c'est acquis : nous sommes des États confédérés ; aucun peuple ne l'a voulu.
Les États-Unis sont notre ennemi le plus vicieux, car il utilise un autre ennemi historique, l'Allemagne, pour détruire tout ce qu'il reste d'indépendance et de résistance à leur empire sur notre continent.
On ne peut servir Dieu et l'argent. Nous savons bien qui servent les États-Unis d'Amérique. La France doit retrouver sa place de fille aînée de l'Église, pour le bien de l'humanité, pour l'espérance.
Théophile
Dans la conjoncture actuelle je vois mal comment les États-Unis, du moins le parti républicain, ne seraient pas notre meilleur allié. D'ailleurs, ils soutiennent l'AFD et Reform, partis tout à fait souverainistes.
Cryptophane
Ils soutiennent ou ils obligent ? Ne vous trompez pas naïvement, nous sommes pour les États-Unis les vassaux de leur empire. La conjoncture, comme vous dites, est favorable à un vent réactionnaire, telle est la volonté impériale. Hier, c'était le progressisme. Mais toujours dans leurs intérêts et pour les servir. Si un souverainiste (sic) devait arriver au pouvoir par la voie des États-Unis, nul doute qu'il doive rendre compte à son maître rapidement. L'histoire nous enseigne clairement que les États-Unis n'ont pas d'amis et que pour eux, la fin justifie les moyens.
Ce que je veux pour la France, c'est sa souveraineté pleine et entière, sans compromission. Bien mal acquis ne profite jamais.
Henry de Lesquen
Absurde. Il faut être aveugle pour ne pas comprendre l'importance historique de la victoire de Trump. L'anti-américanisme primaire vous égare.
Cryptophane
Peu convaincant, cher Henry. L'avenir seul me fera dédire, cependant que je reste confiant dans mon analyse et que je rejette sans réserve le terme « primaire ».
Henry de Lesquen
Errare humanum est, perseverare diabolicum. L'impérialisme américain est une chose, le mouvement des idées en est une autre. Il faut être aveugle pour ne pas mesurer la portée de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump.
Cryptophane
Vous avez sur ce point entièrement raison.
François de La Nouë
Vance a bien parlé de nations.
Nous ne sommes pas « confédérés » mais, pis encore, presque complètement fédérés par les traités européens (voyez la différence fondamentale entre une confédération et une fédération).
« On ne peut servir Dieu et l'argent. Nous savons bien qui servent les États-Unis d’Amérique. ». Discours largement semblable à celui de P.-M. Coûteaux.
Ce qui vous gêne, c’est que des protestants (évangéliques ici) ont fait ce que les peuples catholiques et latins n’ont pas su faire : bouleverser l’ordre des choses ces dernières années. Orban est calviniste, mais vous et PMC on ne vous entend pas. Étrange.
Ne cherchez pas, le gouvernement Trump est une très bonne nouvelle pour le monde (nonobstant plusieurs points, ex. sa politique au Proche-Orient). Au peuple français de se réveiller. Nous n’avons aucune leçon à donner à la droite américaine.
Bruno
Les États-Unis ont pu renforcer l'OTAN qu'ils dirigent, augmentant la dépendance européenne pour sa sécurité, renforçant donc leur position et nous éloignant d'une Europe plus proche de la Russie, ce qui a toujours été leur but. Ils ont augmenté leurs exportations énergétiques vers nos pays. Faut-il rappeler qu'ils ne sont pas dépendant du gaz russe, alors que nous l'étions, et l'explosion du NordStream ? Maintenant, Trump récupérera les investissements en dépeçant l'Ukraine sans que les Européens aient leur mot à dire. Ne mélangez pas tous les sujets. Il ne sert à rien de dire : c'est bien qu'ils arrêtent le programme woke, si nous parlons de la géopolitique du conflit à l'est.
Henry de Lesquen
C'est vous qui mélangez les sujets. La contre-révolution qu'incarne Donald Trump est un moment historique qu'un national-libéral doit saluer. Du reste, vous paraissez européiste en parlant de "l'Europe" comme un tout. Seule la France nous importe.
Bruno
Voici ce qu’écrit Martin Peltier à ce sujet :
« Car leur objectif principal est atteint. La guerre a brisé le développement des échanges économiques entre l’Europe occidentale et la Russie qui auraient pu, leur profitant à toutes deux, réduire leur dépendance aux États-Unis. De ce point de vue, Biden a parfaitement piégé et Poutine et les Européens, le pire rôle étant tenu par l’Angleterre. En outre, l’Union européenne était en voie d’implosion en 2022, son versant oriental ne supportant plus les ukases arc-en-ciel de Bruxelles : l’épouvantail russe a rejeté tout le monde, sauf un peu la Hongrie, dans les bras de la Commission. De même Emmanuel Macron déclarait-il l’OTAN « cliniquement morte » : elle est, de fait, ranimée, pire, aux frais des Européens. Et, en excluant ceux-ci des négociations de paix, Trump les solidarise dans l’humiliation et la colère, ils parlent maintenant de hausser leurs budgets militaires et de fonder une Défense commune, ce qu’ils avaient toujours refusé. Ils serrent les rangs, Macron s’agite, on desserre les contraintes budgétaires : bref, on fait ce que qu’il faut pour faire de l’Europe, un sous ensemble continental fédéral. Exclus des négociations, ce sont des Européens qui iront garantir en Ukraine la paix signée sans eux, ou du moins pensée sans eux.
En somme, la guerre de Biden le mondialiste et la paix de Trump le prétendu nationaliste mènent toutes les deux au même mouvement de mondialisme arc-en-ciel. Mouvement que la guerre aura accéléré de deux autres manières synergiques et complémentaires : en ranimant la peur de la guerre d’une part, et en gaspillant énormément d’argent, de façon à accroître l’endettement des nations, donc leur interdépendance. Chapeau, les artistes ! »
Théophile
Vous prêtez à Trump des intentions qu'il n'a guère.
Il faut comprendre que Trump, à l'instar de Poutine, est avant tout un pragmatique qui travaille à l'intérêt de sa nation. Il n'a pas de grand projet mondialiste.
Si aujourd'hui il veut la détente avec la Russie, c'est qu'il voit bien que la guerre en Ukraine lui coûte plus qu'elle ne lui rapporte d'aucune manière (ni économiquement ni politiquement), et qu'il voudrait s'en sortir à bon compte pour les États-Unis plutôt qu'en pure perte sèche, et en profiter pour, certainement, obtenir des Russes des concessions, par exemple la neutralité dans les conflits à venir, dont l'orientation est très claire : remobilisation des États-Unis sur l'Asie pacifique, pour contrer le rival chinois, ce qui est tout à fait logique, car c'est bien la Chine qui menace les intérêts et l'hégémonie américaine, pas les Russes.
D'ailleurs la Chine elle aussi joue pour sa pomme, si j'ose dire. Elle marche volontiers avec les sanctions quand il s'agit de faire pression sur la Russie pour obtenir de accords énergétiques plus avantageux, elle vend volontiers des drones et du matériel en général au deux camps, etc.
En résumé, nous sommes dans un monde de petits princes de Machiavel et il faut sortir de nos tête le logiciel doctrinaire/idéologique.
Comme l'a très justement dit Henry de Lesquen, il n'y a pas de sens de l'histoire ni de marche vers l'unification mondiale. Au contraire, le monde a plutôt tendance à se disloquer, le libre-échange à reculer, les conflits à se rouvrir. Nous vivons dans le cauchemar de Fukuyama. Partout, la démocratie devient une mathématique de la classe, de la race et de l'âge, du clientélisme. Les "règles du jeu", à l'échelle nationale comme internationale, sont remplacées par des rapports de force, de loyauté, de personnes à personnes. Les fictions légales s'effritent et les réalités matérielles resurgissent : c'est un grand retour au réel du monde. Et nous devrions nous en réjouir, car si nous sommes réellement de droite, c'est toute notre réflexion de ne pas croire aux doctrines et aux droits et principes énoncés dans le vent virtuellement, mais d'envisager la politique, les affaires du monde en général, comme le théâtre réaliste des rapports de force, comme la guerre continuée par d'autres moyens. « Le pouvoir est au bout du fusil. » disait Mao Tsé-Toung, et c'est de ce monde changeant que nous autres nationalistes pourrons émerger. C'est par l'effacement des fictions que sont les institutions mondiales, européennes, nationales que nous vaincrons, que nous pourrons franchir tous les Rubicons que nous voudrons. Le même Mao Tsé-Toung disait encore : « Tout n'est que chaos sous le ciel : la situation n'a jamais été aussi excellente. »
Bruno
Trump ne dirige pas seul.
Théophile
Depuis sa seconde intronisation, il a purgé les traitres de 2016 et installé des fidèles, ou d’anciens traitres aujourd'hui complétement mis au pas, comme Marco Rubio, qui visiblement ne rechigne aucunement à appliquer la politique de Trump, et s'en fait le relais fidèle (ce qui est, après tout, toute la fonction de son poste).
Henry de Lesquen
L'anti-américanisme de l'ami Martin l'aveugle. Il est pourtant clair que le président Donald Trump est un vrai, et non un prétendu, nationaliste. Ensuite, si la France et les autres pays de l'UE accroissent leur effort de défense, ce sera excellent et cela contribuera à affaiblir leur dépendance à l'égard des États-Unis.
Le projet d'une force d'interposition à laquelle la France participerait est une folie. Je ne comprends du reste pas comment la Russie pourrait l'accepter. S'il est vrai qu'elle l'accepte, il faudra sans doute voir là un nouveau mauvais coup du calamiteux Lavrov, ministre des affaires étrangères de la Russie.
On notera aussi que Martin Peltier, qui a écrit deux excellents livres sur le sujet, s'obstine à dire "arc-en-ciel" pour cosmopolite ou cosmopolitisme.
Théophile
C'est injuste de donner une telle connotation à un si beau phénomène optique qu'est l'arc-en-ciel
Autrement, je suis des commentateurs russes (anglophones, je ne parle malheureusement pas la langue de Pouchkine), et il semblerait que jusqu'ici les négociations soient encore au tout début : Poutine n'a semble-t-il pas envie de mettre fin à une guerre qui est aujourd'hui dans une dynamique d'accélération en sa faveur (surtout ces derniers jours). Ils en sont pour l'instant uniquement au stade de négocier à propos de la façon de tenir les négociations : autant dire aux prolégomènes.
En outre, le gouvernement russe a clairement stipulé que les négociations se feraient sans cessez-le-feu et qu'il refuserait tout solution impliquant un cessez-le-feu sans traité de paix final. En effet, un cessez-le-feu profite beaucoup plus à l'Ukraine, qui en a absolument besoin pour respirer, qu'à la Russie dont l'économie et les forces armées sont encore en forme et qui avance chaque jour. Aussi, les Russes ont appris de la mésaventure syrienne et de leur propre erreur funeste en 2015.
Sixième république ?
Bruno
Êtes-vous pour une sixième république ?
Henry de Lesquen
Non. Je veux amender largement la constitution sans pour autant renuméroter la république, ce que je trouve absurde.
Théophile
Même la renumérotation de la quatrième a la cinquième République n'avait pas beaucoup de sens à mon avis. La raison pour laquelle on numérote les républiques est pour pouvoir désigner les périodes républicaines dans l'histoire de France, pas les changements de fonctionnement de la République, et il ne vient à l'idée de personne de compter un troisième empire quand le second empire se libéralise par exemple.
Henry de Lesquen
Très juste. La prétendue première république a connu plusieurs constitutions sans changer de numéro. Par conséquent, en bonne logique, nous sommes toujours sous la troisième république, l'État français du maréchal Pétain n'en ayant été qu'une forme particulière.
À condition, bien sûr, de dénommer "république" tout régime qui n'a pas de monarque, ce qui revient absurdement à mettre dans le même sac la république romaine, la république de Venise, l'Union des républiques socialistes soviétiques, la république islamique d'Iran, la première république de 1792 en France et notre troisième république.
Cependant, si l'on appelle république (res publica), avec Jean Bodin, tout régime politique voué au bien commun, qu'il soit une monarchie, une aristocratie ou une démocratie, nous ne sommes plus en république depuis l'infâme loi Pleven du 1er juillet 1972, qui a établi l'État cosmopolite à la place en condamnant la préférence nationale et en instituant le délit d'opinion.
Remarques légères sur le Sacré Collège cardinalice
Maurice Seclin
Le cardinal le plus « à droite » s'appelle Burke et le plus « à gauche » s'appelle Marx.
Théophile
Moi, j'apprécie beaucoup Pizzaballa, non pas pour de bonnes raison mais car je trouve son nom de famille hilarant.
Maurice Seclin
Il y a également « Tagle » qui doit se prononcer à l'espagnole mais qui, prononcé à l'anglaise, a de quoi faire ricaner les Français, si vous me suivez.
Varia
Théophile
À propos de l'onomastique :
Contrairement à ce qu'on peut penser, le nom des choses revêt une importance symbolique particulière et a une importance politique non négligeable. Nous l'avons vu avec les changements de noms résultants de la chute de l'URSS, puis de la guerre russo-ukrainienne, et plus récemment avec la prise de pouvoir de Trump, changeant le Denali en McKinley à nouveau et le Golfe du Mexique en Golfe d'Amérique
Peut-être faudrait-il également en France procéder à des changements onomastiques.
Un exemple qui me vient à l'esprit est le mois de juillet : il est inadéquat de célébrer Jules César. Également, cessons d'appeler les îles normandes par le nom "d'anglo-normandes" car elles n'ont rien d'anglais.
Pierre
Mgr Vigano nous rappelle ce que nous devons à Jorge Bergoglio : (x.com/PBlanrue/status/1893976034678047158)
« […] Les manœuvres de la mafia saint-galloise en tandem avec la gauche ultra progressiste ; les crimes impunis de Theodore McCarrick ; le rôle de McCarrick au sein des gouvernements démocrates ; l'influence exercée par McCarrick pour obtenir des nominations épiscopales pour ses « héritiers » – qui sont tous homosexuels et corrompus – désignés pour occuper des postes clés aux États-Unis et au Vatican ; le travail de McCarrick comme agent de liaison de Bergoglio auprès du régime communiste chinois afin d’obtenir la signature de l’accord secret avec le Saint-Siège ; le rôle des jésuites dans la promotion de l'agenda mondialiste ; les dissimulations scandaleuses et continues de Bergoglio sur des agresseurs et des pervers notoires ; la dissimulation du dossier sur le réseau de corruption du Vatican, livré par le pape émérite Benoît XVI à Bergoglio en avril 2013 et sur lequel il n'y a toujours eu aucune suite ; le rôle de Bergoglio dans le crime perpétré contre l’humanité avec la « pandémie de Covid » et l’imposition des vaccins ; l’exploitation cynique des immigrés clandestins afin de détruire le tissu social de l’Occident : tout cela et plus encore confirme que l’Église bergoglienne n’est pas seulement complice du plan subversif du Forum économique mondial mais en est un protagoniste de premier plan. Les fidèles ont le droit de connaître toute la vérité sur tous ces événements.
Après des années de mensonges, de dissimulations et de silence, il est nécessaire de reconnaître la fraude de Jorge Mario Bergoglio et de le traduire en justice, rétablissant ainsi la vérité et la justice qu’exigent les victimes de ses représailles, de ses actes d’intimidation et de sa connivence dans les crimes de ses instigateurs et de ses protégés. Des enquêtes sont nécessaires sur sa vie passée, sur les crimes qu'il a commis en Argentine (c'est pourquoi il n'est jamais revenu comme « pape » dans son pays natal) et sur les événements obscurs qui prétendent que Jorge Mario Bergoglio était personnellement responsable des abus sexuels sur de jeunes jésuites lorsqu'il était maître des novices en Argentine. Il convient de préciser si Tomas Ricardo Arizaga (dit Tomasito), décédé le 20 juillet 2014 à l’âge de 11 ans, puis incinéré et enterré en 2019 au cimetière teutonique du Vatican après s’être fait arracher les dents, est bien le fils de Bergoglio, comme on le dit depuis trop longtemps et comme de multiples éléments nous le laissent croire. […] »
Théophile
À propos de Trump : je vous retranscris ici son billet, traduis en Français par mes soins.
Pensez-y : un comédien à succès modeste, Volodymyr Zelenskyy, a convaincu les États-Unis d'Amérique de dépenser 350 milliards de dollars pour entrer dans une guerre qui ne pouvait pas être gagnée, qui n'aurait jamais dû commencer, mais une guerre qu'il ne pourra jamais résoudre sans les États-Unis et « TRUMP ». Les États-Unis ont dépensé 200 milliards de dollars de plus que l'Europe, et le remboursement de l'Europe est garanti, tandis que les États-Unis ne récupéreront rien en retour. Pourquoi Joe Biden n'a-t-il pas exigé la péréquation, alors que cette guerre est bien plus importante pour l'Europe que pour nous ? Un grand et bel océan nous sépare de tout cela.
En plus de cela, Zelenskyy admet que la moitié de l'argent que nous lui avons envoyé est "DISPARU". Il refuse d'organiser des élections, est très bas dans les sondages d'opinion ukrainiens et la seule chose pour laquelle il était doué était de mener Biden « par le bout du nez ». Dictateur sans élections, Zelenskyy ferait mieux d'agir vite ou il n'aura plus de pays. En attendant, nous négocions avec succès la fin de la guerre avec la Russie, quelque chose que, tout le monde l'admet, seul « TRUMP » et l'administration Trump peuvent faire. Biden n'a jamais essayé, l'Europe n'a pas réussi à apporter la paix et Zelenskyy veut probablement continuer à traitre la « vache à lait ». J'aime l'Ukraine, mais Zelenskyy a fait un travail terrible, son pays est brisé et des MILLIONS de personnes sont mortes inutilement - Et ça n'est pas près de s'arrêter…
L'Inde soutient Israël parce-que, comme des nos amis ibériques et balkaniques, elle a souffert du lugubre joug islamo-coranique pendant des siècles. Les Musulmans ont génocidé des dizaines de millions d'Hindous. A lire certains "patriotes" français, Charles Martel serait "sioniste" ? ... L'anti-judaïsme primaire d'une partie du camp patriote a été forgé au XIXème siècle et est une forme immature d'anticapitalisme. Le judaïsme ne représente pas plus de problème que la franc-maçonnerie ou la coterie homosexuelle... c'est un problème secondaire au regard de la menace islamique qui pèse sur nous depuis plus de 1000 ans et menace aujourd'hui de nous submerger migratoirement. Trump, Orban ou Milei ne sont pas judéo-serviles... c'est au contraire que les Juifs se rapprochent de chefs nationaux-libéraux…