top of page
  • Photo du rédacteurHenry de Lesquen

Léon Gambetta au tribunal de l’histoire et autres sujets : discussions sur notre canal de Telegram

Adresse du canal : t.me/lesquenPNL

Prendre part à la discussion : https://t.me/joinchat/UteH4ZHK65HG12RP

 

Léon Gambetta au tribunal de l’histoire

Citation de Léon Gambetta, rapportée par « Le Toasteur », le 23 juillet :

Il y a quelque chose de supérieur à la République, de supérieur à la liberté de pensée : c'est la France, c'est l'indépendance de la France. La France résume tout pour moi : liberté de la raison, progrès et justice, république : tout cela, c'est la France, voilà pourquoi il n'y a rien, il ne peut rien y avoir au-dessus de la France.

Réponse d’Henry de Lesquen :

Ouais. Léon Gambetta n'est pas une référence. Le grand Adolphe Thiers a voulu le faire passer en jugement pour haute trahison. Je soupçonne Gambetta d'insincérité, d'avoir pris la pose en adoptant un style grandiloquent, en en rajoutant, afin de se faire passer pour le meilleur des patriotes.

À mon avis, son propos est captieux. La France est une nation, un héritage historique. Ce n'est pas le "résumé" des idées du sieur Gambetta : "liberté de la raison (?), progrès et justice, république". Implicitement, cela exclut de la France les Français qui ne partagent pas l'idéologie gambettiste.

Et même s'il avait voulu mettre la nation au-dessus de tout, il n'aurait pas eu raison, car cela aurait créé la confusion. La nation n'est pas au-dessus de Dieu, de la foi, de la religion. Elle n'est pas au-dessus de la vérité. Elle n'est un bien suprême que dans sa catégorie propre, la politique ou la métapolitique.

La France est une nation universaliste. Notre nation est la plus grande de toutes parce qu'elle a su incarner au fil des siècles, mieux que toute autre, en les hiérarchisant et en comprenant leur universalité, les valeurs de la religion, de la science, de la guerre, de la famille, de la fraternité, de la charité...

Réponse du « Toasteur » :

Je ne partage pas votre avis sur Gambetta et son rôle lors de la guerre de 1870 : il a été de ces républicains intransigeants qui ont rendu possible la défense nationale, réformé l'armée, maintenu le moral populaire après la défaite de Sedan. Sans doute a-t-il fait des erreurs stratégiques, mais je ne vois pas ce qui aurait justifié un procès et une condamnation.

Du reste je partage votre analyse sur la grandeur de la France. Je pense que dans le contexte du discours, il voulait signifier que malgré l'instabilité politique et institutionnelle des premières années de la IIIe République, il ne fallait pas oublier que la France était l'idéal supérieur et transcendant tous les clivages politiciens.

Réplique d’Henry de Lesquen :

Vous avez tout à fait tort.

1. Ignorez-vous que Gambetta était d'extrême gauche et qu'en 1869, dans son "programme de Belleville", il voulait supprimer l'armée ?

Il a fait un coup d'État en pleine guerre, le 4 septembre 1870, ce qui était une trahison, et son gouvernement dit de la défense nationale a prolongé absurdement les combats, ce qui a aggravé la situation de la France.

On lit fort justement dans la notice de Wikipédia sur ce gouvernement :

"La majorité monarchiste et conservatrice issue des élections législatives de 1871  condamne la volonté de Léon Gambetta de mener la guerre à outrance et en fait le responsable de la défaite. Pour les monarchistes, en renversant l'Empire et en créant le désordre, le Gouvernement de la Défense nationale a préparé le terrain des insurgés de la Commune de Paris."

Et encore, selon l'historien Samuel Denis :

"À la vérité, les hommes du 4 septembre se sont rendus coupables d'une usurpation manifeste, que les circonstances périlleuses où l'on était ne suffisent pas à légitimer, en s'emparant révolutionnairement du pouvoir, avec le concours des envahisseurs du Corps législatif et sans l'assentiment des représentants du pays, et ils ont fait de ce pouvoir usurpé un usage compromettant pour les intérêts de la patrie ! Ils ne sauraient, à ce double titre, échapper aux sévérités de l'histoire."

On ne saurait mieux dire.

2. Vous avez mal lu ma réponse. Justement, la France dont Gambetta se proclame le héraut n'est pas celle des Français qui ne partagent pas ses idées. Notamment les royalistes, qui ne sont pas pour la république (dans le sens où il l'entend).

« Le Toasteur » :

Gambetta n'était pas contre l'armée en tant que tel, mais contre l'existence d'une armée permanente, ce qui n'est pas la même chose. Bien sûr cette idée est grotesque mais l'utiliser comme argument en associant Gambetta à l'extrême gauche n'est pas convaincant non plus. La raison étant que le clivage politique de l'époque est différent du nôtre : Gambetta était contre le statut de la fonction publique, dans le même programme de Belleville il se prononce également contre les monopoles et l'octroi - par extension pour la liberté du commerce - on est très loin de ce que nous appelons en 2024 l'extrême gauche.

S'agissant de sa proclamation de la République le 4 septembre 1870, ce fut une décision stratégique très habile pour éviter que l'extrême gauche de l'époque, la vraie, incarnée par des personnalités comme Blanqui ne le fasse avant Gambetta et les républicains "modérés". Avec la capture de Napoléon III l'Empire se trouvait sans empereur. Une coquille vidée de son sens. Les monarchistes ont quant à eux fait le choix du renoncement en militant pour la paix mais à mon sens on peut faire la même analogie qu'avec 1940 et l'opposition entre les partisans de l'armistice et ceux de la continuation du combat. Pour les premiers, les seconds aussi en voulant poursuivre la lutte se rendaient coupable d'un entêtement qui nuirait gravement à la France. Pourtant, je pense que face à l'ennemi, a fortiori quand la lutte est encore possible, déposer les armes n'est jamais une option.

Remarque de Maurice Seclin :

La différence étant que la guerre de 39-45 était une guerre mondiale et que la défaite de la France n'était pas la défaite de ses alliés. Cette guerre réservait encore de nombreuses surprises. On ne peut pas en dire autant de 1870.

Réponse d’Henry de Lesquen :

Errare humanum est, perseverare diabolicum.

1. Vous reprenez le sophisme de Gambetta, qui voulait supprimer "l'armée permanente". C'était bel et bien la même chose que de supprimer l'armée, qui est permanente.

2. La situation politique a évidemment beaucoup évolué depuis 1870, d'autant que la gauche a réalisé en grande partie son programme, mais le clivage droite-gauche existe depuis la "crise de la conscience européenne" que Paul Hazard a daté de 1680 à 1715. En 1870, le socialisme et le cosmopolitisme sévissaient déjà. Certes, Blanqui était encore plus à gauche que Gambetta, mais celui-ci était classé à juste titre à l'extrême gauche en raison de ses idées "radicales". Quand on songe à la dénonciation du "capitalisme monopoliste" par les marxistes, on comprend que l'hostilité aux monopoles ne faisait pas de Gambetta un libéral.

3. Gambetta s'est appuyé sur la populace pour faire son coup d'État et il a créé les conditions qui ont abouti à l'infâme Commune de Paris en 1871, laquelle fut écrasée par le grand Adolphe Thiers. Il est absurde de soutenir que Gambetta a limité les dégâts.

4. La comparaison de 1870 avec 1940 est particulièrement ridicule. Ignorez-vous que l'Allemagne a gagné la guerre en 1870 et qu'elle l'a perdue en 1945 ? La guerre à outrance tentée par Gambetta n'avait aucun sens et elle a été calamiteuse. En revanche, comme on vous l'a déjà fait remarquer, la France avait des alliés en 1940 et cela donnait un sens à la continuation de la guerre depuis Londres.

5. Cela dit, l'armistice de juin 1940 signé par le maréchal Philippe Pétain était parfaitement justifié. Dans les circonstances dramatiques que la France traversait, il a protégé les Français. Notre situation a été bien meilleure que celle des Pays-Bas ou du Danemark. Comme l'a dit le colonel Rémy, Pétain a été le bouclier, tandis que de Gaulle a été l'épée.

6. Enfin, je m'en voudrais de ne pas rappeler que ce gouvernement prétendu de défense nationale a jugé prioritaire la défense des Juifs d'Algérie en leur accordant la nationalité française. Mesure scandaleuse s'il en est, que l'on doit à son "ministre de la justice", Jacob dit Adolphe Crémieux, président de l'alliance israélite universelle, lequel se souciait visiblement davantage de ses frères d'ethnie que des Français. C'est donc ce gouvernement de Crémieux et Gambetta qui a fait don à la France du fourbe Zemmour.

Je vous invite à cesser d'enfiler des sophismes comme des perles, d'autant que ces sophismes sont de gauche.

 

Horreur cosmopolite à l’ouverture des jeux olympiques

Citation de Patrick Boucheron dans Le Monde du 16 juillet, par Eugénie Bastié :

Nous avons revu de vieilles vidéos. La cérémonie d’ouverture de Pékin, en 2008, c’est exactement tout ce que nous ne voulions pas faire : une leçon d’histoire adressée au monde depuis le pays d’accueil, une ode à la grandeur et une manifestation de force. [...] Personnellement, ce qui m’a encouragé, ce fut de visionner sur YouTube la cérémonie imaginée par Jean-Paul Goude pour le bicentenaire de la révolution française, en 1989. Le défilé déjouait les stéréotypes nationaux et ne craignait pas de prôner le « métissage planétaire » avec un optimisme que nous avons aujourd’hui perdu.

Remarque de Pierre :

Remarque de Maurice Seclin :

Il a l'avantage de nous offrir le type pur du cosmopolitisme, utile pour illustrer une encyclopédie.

Prophétie d’Alexis :

La cérémonie va être une énorme propagande gaucho, c'est couru d'avance. Quand on comprend cette idéologie, rien n'est surprenant et tout est prévisible.

Remarque d’Henry de Lesquen :

Il sera beaucoup pardonné à Eugénie Bastié pour son billet contre l'affreux Boucheron, historien lyssenkiste et lauréat du "prix Lyssenko" de la désinformation scientifique ou historique.

Analyse de la cérémonie antifrançaise et antichrétienne qui a ouvert les Jeux Olympiques de Paris, le 27 juillet, par Pierre de Tiremont :

Thomas Jolly, Patrick Boucheron, Fanny Herrero, Leïla Slimani et Damien Gabriac ont composé une ode au cosmopolitisme tellement maléfique qu'elle nous apparut presque parodique. La Cène LGBT, Marie-Antoinette décapitée qui chante "Ah ! ça ira, ça ira, ça ira", les travestis multiraciaux, la passeuse de disques obèse, Philippe Katerine qui veut retourner à l'état de nature, "Imagine" de John Lennon : c'était l'alternance des poncifs de la gauche et de moments chocs. Tout cela était bien mal enrobé de chorégraphies grotesques, de danseurs dégingandés et de musique de variété sans envergure. Si au moins on nous avait empêché de traverser Paris pour quelque chose de grandiose !

Message de Sandra :

Il y a eu un défilé de mode avec des transgenres drag queen, des danseurs dénudés sur pointe. Aya Nakamura qui chante devant un temple du savoir, l'Institut de France, avec la garde républicaine comme accompagnement musical.

Du mauvais goût à tous les étages. Seule compensation : le défilé des bateaux avec les délégations sportives de tous les pays

Message de Pierre Redon :

Orgie satanique. Les J-Woke ! Pauvre France...

Message de Lili :

Le clou du spectacle, c'est quand même Philippe Katherine, en slip, peint en bleu et qui chevrote qu'il est tout nu, et qu'il n'a pas planqué de flingue dans son cul (désolée hein, mais c'est ça qu'il chantonne).

Je crois que jamais de ma vie je n'avais vu quelque chose d'aussi grotesque. Ils ont réussi à faire encore pire que la fameuse fête de la musique. Les bras m'en tombent. Et toute la volaille journalistique de s'ébaudir évidemment

Message d’Ayrton Senna :

On attend toujours la réaction de Marine Le Pen et de Bardella... Ils sont sont aux abonnés absents, quelle lâcheté...

Même Mélenchon a critiqué certains passages de cette ignoble cérémonie. (Cela dit il le fait pour faire comprendre à son électorat qu'il est contre le blasphème, ne soyons pas naïfs).

Message d’Henry de Lesquen :

La cérémonie de clôture s'est étirée sur trois heures. Malgré quelques belles images vers la fin, c'était ennuyeux à mourir et il fallait supporter de la musique nègre de bas étage à gogo, le détour par Los Angeles ayant été particulièrement éprouvant.

Après le bon discours de Tony Estanguet, qu'il faut féliciter pour la remarquable organisation des jeux de Paris, on eut droit à celui de l'infâme Thomas Bach, président du CIO. Cette ordure cosmopolite, qui avait exclu la Russie, mais invité une "équipé des réfugiés", nous a servi une soupe idéologique sur la parité et l'inclusion. Message  de Willy

Mais enfin Henry, n'avez-vous pas senti cet élan de sincérité du sieur Bach lorsqu'il nous a dit que lui et le monde entier nous aimaient, nous Français ? 😂 Message de Maurice Seclin :

Comme il s'agissait de célébrer la France, on a choisi des chanteurs et musiciens plus ou moins français, comme Kavinsky (Vincent Belorgey, francilien), Phoenix (groupe originaire du Chesnay) et Angèle (Bruxelloise d'expression française installée à Paris). Oui, mais tous ces Français ou francoïdes chantent en américain ! À la gloire des arts français s'est substitué l'orgueil d'avoir une petite part dans la production culturelle de l'empire…

Message de X :

Non seulement la Russie mais aussi la Biélorussie ont été exclues en raison de la guerre en Ukraine (raison officielle).

Aux JO précédents, la Russie avait été exclue après une décision de l'Agence mondiale anti-dopage, mais ses athlètes pouvaient participer sous drapeau neutre et sous l'étiquette "ROC" (acronyme pour Comité olympique russe). À Paris, ROC a été interdit ; les 15 athlètes autorisés à titre individuel et neutre ont été passées au crible : nul ne pouvait avoir "activement" soutenu la Russie.

Israël est épargné de trêve olympique : le porte-drapeau Peter Paltchik, soldat de réserve de l'Armée de l'air, rappelé au service il y a un semestre, a pu signer des bombes destinées à Gaza. Message de X :

La Russie s'oppose à l'Empire du mensonge. Tout est prétexte à exclusion.

Message de Léo :

C'est le même Thomas Bach qui a déclaré la chose suivante à propos des deux transboxeurs :

"Ce n’est pas aussi simple que certains voudraient le faire croire dans cette guerre culturelle : le XX ou le XY est la distinction claire entre les hommes et les femmes. Ce n’est plus scientifiquement vrai, et donc ces deux-là sont des femmes et elles ont le droit de participer à la compétition féminine."

Message de Léo :

Petite correction : ces deux athlètes ne sont pas transsexuels mais intersexes ou hermaphrodites. Ils ont un vagin et des testicules internes. On ne voit que des intersexes XY et non pas XX, car ces derniers n'ont pas la carrure et le niveau pour le sport masculin de niveau international.

Message de X :

Il ne serait pas étonnant que toutes les boxeuses aient un niveau de testostérone élevé.

Comme Pierre de Coubertin ne voulait pas de compétitions féminines (qui rendent la boxe encore plus laide que d'ordinaire), il aurait fallu faire des Jeux sans distinction de sexe -- et souhaiter que le•la meilleur•e gagne. 😅 Peut-être les femmes auraient-elles conservé un avantage en gymnastique rythmique.

Thomas Bach s'est vanté d'une "parité parfaite", mais l'égalitarisme est contraire au sport. Les Jeux paralympiques, inventés par le juif allemand Ludwig Guttmann en 1948 sous le nom de "Jeux mondiaux des chaises roulantes et des amputés", sont sympathiques mais ridiculisent un peu l'olympisme.

 

Le scandale de la binationalité

Question du vicomte de Bragelonne, le 17 juillet :

Que pensez-vous, chez Henry de Lesquen, des binationaux ? Devraient-ils ou non exister ?

Question de François de la Nouë :

En cas de déchéance de nationalité, si jamais il se trouvait qu’un allogène non assimilé n’avait que la nationalité française — un Français de papier, en somme — devrions-nous en faire un apatride ?

Y compris à droite des gens sont gênés par l’apatridie… Incompréhensible si les intérêts de la nation l’exigent.

(L’apatridie n’est pas une maladie, la convention relative au statut des apatrides de 1954 existe).

Réponses d’Henry de Lesquen :

La binationalité implique la double allégeance et elle est donc inacceptable, antirépublicaine. Elle doit être éradiquée. Les binationaux inassimilés doivent être déchus de la nationalité française. Les autres binationaux doivent être privés du droit de vote tant qu'ils n'ont pas renoncé à leur autre nationalité.

Évidemment, le cas des apatrides ne soulève aucune difficulté, une fois du moins que la France aura dénoncé la convention sur les apatrides. Si un individu qui a acquis la nationalité française n'est pas assimilé, il doit en être déchu. Peu nous chaut qu'il n'en ait pas d'autre.

 

Fête nationale le 17 juillet ?

Message de « C », le 17 juillet :

Bonne fête nationale !

17 juillet, bataille de Castillon.

Une des plus grandes dates de l’histoire de France, avec une portée et une symbolique nationale bien plus grandes que le massacre du 14 juillet et les premières têtes au bout d’un piquet…

Réponse d’Henry de Lesquen :

En effet ! Le 17 juillet, anniversaire de la victoire de Castillon, qui a mis fin à la guerre de Cent Ans en 1453, devrait être notre fête nationale, au lieu du 14 juillet, qui célèbre l'horrible révolution de 1789.

 

Varia

Message de François de La Nouë, le 5 juillet :

Nigel Farage a été élu pour la première fois à la chambre des députés avec 8 000 voix d’avance sur le candidat du parti conservateur. Le parti de la réforme du Royaume-Uni, Reform UK, devient la troisième force politique derrière le parti conservateur — de 8 points seulement. Avec environ 15% des voix, le parti de la Réforme fait plus que prévu dans les sondages. Les conservateurs, quant à eux, font 23%.

Réponse d’Henry de Lesquen :

C'est génial ! Nigel Farage et son parti sont en passe de supplanter le parti "conservateur" dans cinq ans.

 

Citation du Monde, le 7 juillet, par JD :

Derrière lui, Azzeddine, 21 ans, étudiant en commerce international, a déposé le même bulletin dans l’urne. On lui demande s’il souhaite venir dépouiller ce soir. « Ah non, je serai trop tenté de tricher ! », se marre-t-il. C’est la première année qu’il vote. A la fois par adhésion pour le NFP, qui est « pour la reconnaissance de l’État de Palestine, mais aussi pour le smic à 1.600 euros, la retraite à 60 ans », liste-t-il, mais aussi pour s’opposer à « un parti raciste » qu’est le RN selon lui. Pour se rendre au bureau de vote, Azzeddine a enfilé son maillot de foot de l’Algérie, « pour le symbole ». Ce Franco-Algérien craint que le RN l’oblige à choisir « entre sa mère et son père ».

Réponse de « T » :

Azzeddine ne voterait probablement pas pour un parti cosmopolite en Algérie.

 

Message de « JD », le 7 juillet :

Place de la République, monument avec plein de graffiti, immense drapeau français façon mosaïque tenu par des allogènes avec écrit dessus : « La France est tissu de migrations ».

Tout est là : ceux qui veulent la France française et les autres (cosmopolites et allogènes).

 

Question de « T », le 16 juillet :

Les disputes politiques sont douloureuses quand elles entrent dans la famille. Une partie de ma famille est extrêmement cosmopolite. L'utopie égalitaire la plus écervelée... Je crains que cela ne soit héréditaire, car ces idées se reproduisent des parents aux enfants, et donc qu'il ne sert à rien d'argumenter.

Avez-vous s’il vous plaît un conseil à me donner ?

Réponse d’Henry de Lesquen :

Il faut partir des faits : jugements de connaissance plutôt que jugements de valeur. En commençant par démontrer la puissance de l'hérédité biologique, tant pour le mental que pour le physique. Le plus simple est de prendre l'exemple des vrais jumeaux, qui sont presque identiques sur ces deux plans, alors que deux faux jumeaux du même sexe ne se ressemblent pas davantage en moyenne que deux frères ou deux sœurs d'âge différent.


 

0 commentaire

Commentaires


bottom of page