Trop, c’est trop ! Après l’hommage à Badinter, l’hommage à Manouchian… Deux actes d’allégeance à l’idéologie cosmopolite symbolisée par ces deux ordures issues de l’immigration (Manouchian n’est pas célébré en tant que communiste, mais en tant qu’immigré apatride). La démagogie du Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen et Jordan Bardella passe les bornes. On pouvait à la rigueur pardonner leur soutien quelque peu honteux à Israël et à l’Ukraine, mais cette nouvelle bassesse est insupportable.
L’inscription dans la constitution française du droit à l’avortement, autrement dit du droit de tuer, à la demande de sa propre mère, un enfant non encore né, est une honte et un scandale abominable. Dans un langage juridique aseptisé, on lit maintenant ceci à l’article 34 de la constitution : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. » Il est effarant que cette réforme de la constitution française ait été adoptée en réaction à une décision de 2022 de la cour suprême des États-Unis d’Amérique qui ne nous concernait en rien. On n’oubliera pas que Marine Le Pen a voté pour cette forfaiture à l’assemblée nationale, avant de recommencer au congrès le 4 mars 2024. Ses mains resteront à jamais tachées du sang des innocents que l’on massacre avec sa bénédiction. La choah des enfants français qui résulte de la loi du 17 janvier 1975 conçue et proposée par l’horrible Simone Veil a déjà fait près de douze millions de morts, deux fois six millions.
Le RN se soucie aussi peu des enfants que de la famille. Il ne propose même pas l’abrogation du mariage homosexuel, qui est pourtant un attentat contre la morale élémentaire et l’institution familiale.
Un vrai nationaliste français a une autre raison fondamentale de s’opposer à l’avortement : un enfant tué avant la naissance, c’est un Français de moins. Or, le déclin démographique de la France et plus particulièrement des Français de sang, car il est malheureusement nettement moins prononcé chez les immigrés, est très préoccupant et compromet l’avenir de la nation. La première mesure nécessaire à la relance de la natalité, c’est l’abrogation de la loi Veil, loi scélérate s’il en est, et l’interdiction de l’avortement. Par son double vote, Marine Le Pen a montré le peu de cas qu’elle faisait de l’intérêt national.
Quid du programme de son parti ? Il s’en tient encore aux ving-deux propositions de la candidate Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2022. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce programme manque d’ambition et de sérieux, spécialement sur le sujet majeur de l’immigration. On nous assure qu’on va « arrêter l'immigration incontrôlée en donnant la parole aux Français par référendum ». Cela signifie que le RN veut bien de l’immigration du moment qu’elle soit « contrôlée ». Maigre satisfaction ! On lit encore que l’on va « mettre fin à l’immigration de peuplement et au regroupement familial ». L’intention est vertueuse, mais c’est de la poudre aux yeux dès lors que l’on ne prévoit pas de s’en donner les moyens en dénonçant la convention européenne des droits de l’homme et en émancipant la France de la cour européenne des droits de l’homme, institution archi-cosmopolite peuplée par des créatures de George Soros. Et cela ne suffirait même pas. Il faudrait encore s’affranchir de la jurisprudence de la cour de justice de l’Union européenne et mettre au pas notre conseil constitutionnel, qui ne veut pas entendre parler de discrimination entre Français et étrangers et qui a même invoqué un principe de « fraternité » pour absoudre les complices de l’immigration illégale. Le RN n’a pas prévu davantage de dénoncer la convention de Genève sur les réfugiés, qui donne le droit aux « migrants » de nous envahir. Il n’envisage même pas d’abolir la législation antiraciste pour en finir avec le délit d’opinion et rendre la liberté de parole aux adversaires de l’immigration ! On voit bien que le RN veut contenter les braves électeurs par de belles paroles qui n’auraient aucune chance de se réaliser s’il parvenait au pouvoir, même dans l’hypothèse optimiste où il aurait vraiment l’intention de tenir ses engagements.
Nous avons cherché en vain le mot « réémigration », mais nous n’avons pas non plus trouvé la chose. On nous dit que l’on va « expulser systématiquement les clandestins, délinquants et criminels étrangers », ce qui va de soi – pourvu quand même qu’ils aient d’abord exécuté leur peine dans les prisons françaises, ce qui n’est pas précisé –, mais on ne nous dit pas comment l’on y parviendra, eu égard aux contraintes juridiques que nous subissons, voir ci-dessus. Idem pour la proposition de « supprimer l’autorisation de séjour pour tout étranger n’ayant pas travaillé depuis un an en France » : elle n’a de sens que si l’on est en mesure d’expulser les étrangers qui ont perdu l’autorisation de séjour. Mais surtout cela révèle que le vrai projet du RN, c’est bel et bien de garder chez nous tous les immigrés, du moment qu’ils travaillent… alors même que, dans cette hypothèse, ils prennent les emplois des Français, dont des millions sont réduits au chômage.
On garde les immigrés qui sont déjà là, on ne fait rien de sérieux pour empêcher l’invasion de se perpétuer. C’est une trahison. Rien contre le grand remplacement, que Marine Le Pen a qualifié un jour de « théorie complotiste », au diapason de l’oligarchie cosmopolite. Le RN a même exigé de l’AFD, parti nationaliste allemand avec lequel il est associé à l’assemblée européenne, qu’il ôtât la réémigration de son programme. Prétention aussi honteuse qu’extraordinaire, s’agissant d’un parti politique d’un pays étranger, mais tristement significative : le RN s’est insurgé contre la volonté de l’AFD de distinguer parmi les immigrés selon la race, la religion ou l’origine, distinction non seulement logique, mais indispensable pour préserver l’identité nationale, puisque l’Allemagne, nation d’Occident, est « un peuple de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne », comme l’a dit le général de Gaulle pour la France.
La préférence nationale, que Marine Le Pen a euphémisée en parlant seulement de « priorité nationale » par soumission de candaule au cosmopolitiquement correct, n’est mentionnée que pour l’« accès au logement social et à l’emploi ». Fort bien,’ mais, là encore, c’est impossible à réaliser si l’on ne s’en donne pas les moyens juridiques. Sinon, c’est du vent. Le programme dit encore que l’on va « réserver les aides sociales aux Français », tout en maintenant les « prestations de solidarité » pour les étrangers, sous réserve qu’ils aient travaillé en France depuis cinq ans. La distinction n’est pas claire entre les deux catégories, mais on croit comprendre que les immigrés garderont les allocations familiales, ce qui est aberrant, et on n’est pas certain que l’aide médicale d’État soit supprimée ; or, ce régime extravagant, sommet de l’aberration cosmopolite, est réservé aux immigrés illégaux, qui devraient pourtant n’avoir aucun droit puisqu’ils sont hors la loi, et il les met au regard de l’assurance maladie dans une meilleure situation que les Français, et même que les immigrés titulaires d’un titre de séjour, puisqu’ils sont dispensés de cotisations et que les soins et médicaments sont intégralement pris en charge par l’État.
Il faut traduire RN par « Rien de Nouveau » contre l’immigration et le grand remplacement.
Le RN veut « supprimer le droit du sol », le jus soli, ignorant apparemment que c’est déjà fait en France depuis 1803… Il ne figure pas dans notre droit de la nationalité, aussi mauvais que soit celui-ci. Le RN confond l’attribution de la nationalité à la naissance avec son acquisition ultérieurement, le droit du sol avec l’acquisition automatique de la nationalité. Or, ce n’est pas du tout la même chose : s’il y avait le droit du sol, les enfants nés en France de parents immigrés seraient français de plano, alors qu’ils sont étrangers, sauf exceptions, et qu’il n’y a donc aucun obstacle à les faire déguerpir avec leurs parents. La confusion sur le droit du sol fait accroire aux Français que la réémigration est impossible.
Le RN veut lutter contre l’insécurité, dit-il. Paroles en l’air, encore une fois, puisqu’il ne propose même pas de rétablir la peine de mort. Comme le veut la doxa cosmopolite, il pratique l’inversion des valeurs : la mort pour les enfants innocents, la vie pour les criminels infâmes.
Pour ce qui est de l’économie, le programme du RN est un catalogue à la Prévert, sans cohérence ni ligne directrice, si ce n’est que l’on va dépenser plus, tout en diminuant les impôts. Sans se préoccuper du déficit des finances publiques, ce qui est irresponsable. Et c’est aussi démagogique quand on refuse le report de l’âge de la retraite, en dépit du vieillissement de la population.
Pour être juste, signalons une mesure positive : « Supprimer les impôts sur l’héritage direct pour les familles modestes et les classes moyennes. Exonérer les donations des parents, mais aussi des grands-parents, à leurs enfants et petits-enfants jusqu’à 100.000 euros par enfant tous les dix ans. » Il vaudrait mieux annuler purement et simplement les droits de succession et de donation, mais c’est un pas dans la bonne direction. Autre proposition sympathique : « Supprimer l’IFI [impôt sur la fortune immobilière], qui taxe l’enracinement, et créer un IFF, impôt sur la fortune financière, pour taxer la spéculation. » C’est la proposition 16, curieusement coincée entre celle sur l’école et celle sur le logement. Ce texte, confus et mal rédigé, donne une fâcheuse impression d’amateurisme. On dirait qu’il a été rédigé en une demi-heure sur un coin de table… Quand on prétend aux plus hautes fonctions, on devrait pourtant tâcher d’avoir l’air sérieux.
On n’insistera pas sur le fait que le président du RN, Jordan Bardella, qui porte un nom italien et un prénom anglais, n’est pas un Français de sang, mais un Français d’adoption : un allogène assimilé. Il a des parents italiens et un arrière-grand-père maghrébin, du nom de Mohand (ou Muhammad) Seghir Mada. Il n’a qu’un huitième de sang français. C’est un produit du mélange et de la diversité… Une chance pour la France, aurait pu dire feu Bernard Stasi, immigré italien comme lui, mais sans ascendance maghrébine pour sa part. Il est plus inquiétant que son conseiller intime, son éminence grise, soit un néo-nazi, le dénommé Pierre-Romain Thionnet, qui fut son assistant parlementaire et qu’il a propulsé à la tête des jeunes du Rassemblement national. Le sieur Thionnet, demi-savant calamiteux, est en effet un adepte de la PND, prétendue nouvelle droite d’Alain de Benoist et François Bousquet, qui est une secte crypto-néo-SS. On ne sait pas si Bardella a jamais ouvert un livre de sa vie, mais il faut reconnaître que Thionnet a beaucoup lu et qu’il a ingurgité les élucubrations nauséabondes de la PND, qui sont la matière de ses articles. Il est difficile de croire que Bardella ne connaît pas la véritable nature de Thionnet et il est donc permis de s’interroger sur les convictions profondes du président du RN au-delà des opinions qu’il exprime.
La PND se caractérise par son européisme, qui a infecté et dévoyé une bonne partie de la droite française, surtout chez les jeunes. « L'Europe revit », dixit Bardella, en anticipant la victoire électorale ? Ce n’est pas sérieux. Même si les partis populistes avaient 20% des sièges du soi-disant parlement européen comme le promettent les sondages, cela ne changerait rien. Et même s’ils en avaient 100%, cela ne changerait pas grand-chose, car c’est le principe de la « construction européenne » qui est pervers, bien davantage que les hommes qui s’y emploient. En toute logique, du reste, un souverainiste ou nationaliste devrait même refuser de participer à des élections qu’il juge au fond illégitimes. Quand Bardella nous dit qu’il veut faire « revivre l’Europe », il nous dit en réalité qu’il veut faire mourir la France, qu’il en ait ou non conscience. (Mais c’est bien dans l’intention des adeptes de la PND comme Thionnet, qui sont européistes et antinationaux. Ils rêvent de faire renaître de ses cendres le Reich de mille ans qui a avorté en 1945…) Non, il ne faut pas faire revivre l’Europe. « Europa delenda est », il faut détruire l’Europe, c’est-à-dire l’Union européenne !
Il est impossible de voter pour quelqu’un qui veut faire revivre ce Machin qui détruit la France. Il faudra donner un avertissement à Bardella en ne votant pas pour sa liste aux élections européennes du dimanche 9 juin 2024. Alors, pour qui voter, nous demande-t-on ? Bonne question. Nous avons soutenu Marine Le Pen et son parti du 23 avril 2017, premier tour de l’élection présidentielle, au 4 mars 2024, séance du congrès pour la révision constitutionnelle sur l’avortement. Sans illusion, nous appliquions le principe du moindre mal. Avant le 23 avril 2017, seul François Fillon avait une chance de battre Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle et il fallait donc le soutenir. Mais après le double vote de Marine Le Pen en faveur de la mise à mort des enfants, qui s’ajoute à tout le reste, trop, c’est trop ! Il est probable qu’elle gagne en 2027. C’est d’ailleurs l’intérêt personnel de Macron, qui ne pourra pas se présenter cette fois-là. Il rêve d’être réélu en 2032 et pourrait difficilement se présenter contre un Édouard Philippe qui serait le président sortant. Pourtant, la victoire de Marine Le Pen en 2027 ne sera pas le grand moment populiste que la France attend et qui demandera de nouveaux bouleversements politiques.
Pour qui voter alors ? Nous avons le temps d’y réfléchir pour l’élection présidentielle de 2027. Pour le moment, ce sont les élections européennes du 9 juin 2024 qui sont en cause. On éliminera d’office la liste du parti de Zemmour, celui-ci étant un imposteur comme nous l’avons démontré dans plusieurs articles (qui sont en ligne sur notre site lesquen.fr). Idem pour la liste du parti LR menée par François-Xavier Bellamy, déjà candidat en 2019 et que nous avions dénoncé comme « le roi des candaules » dans une vidéo de notre chaîne YouTube. À la vérité, il importe peu qu’une liste ait plus ou moins d’élus au parlement européen ou même qu’elle n’en ait aucun. Il faut saisir l’occasion pour exprimer une opinion et pour faire savoir qu’il y a en France des citoyens assez lucides pour vouloir le « Frexit », la sortie de l’Union européenne pour la France comme pour la Grande-Bretagne, qui a opté pour le Brexit en 2016. À notre connaissance, seuls Florian Philippot et François Asselineau ont inscrit le Frexit dans leur programme. Ce dernier, tout souverainiste qu’il soit, est disqualifié par ses positions ant-identitaires, antiracistes et immigrationnistes : il a ainsi déclaré que les Français étaient plus proches des Maliens que des Lettons ! Il ne restera donc que Philippot, en espérant qu’il pourra constituer une liste, et c’est pour lui qu’il faudra voter en 2024, d’autant qu’il a été le meilleur pendant la TPS, tyrannie à prétexte sanitaire, et qu’il est excellent sur l’Ukraine. Ce sera un vote d’opinion, car il est peu probable que sa liste atteigne le seuil de 5% qui permet d’avoir des élus. Il faudra montrer qu’il y a des Français pour le Frexit, même s’ils sont encore très minoritaires, car ils ouvriront au peuple le chemin de l’avenir.
Marine Le Pen et Jordan Bardella commettent la même erreur stratégique que Valéry Giscard d’Estaing autrefois. Ils estiment visiblement que le vote des nationalistes leur est acquis, au moins au second tour, puisqu’ils n’ont pas de concurrent sérieux à droite, et ils s’ébrouent sans vergogne dans la fange de la démagogie. La stratégie de dédiabolisation a été nécessaire jusqu’à un certain point et elle a porté des fruits. Aujourd’hui, cependant, elle va trop loin. Elle relève de ce qu’on appelle la stratégie diagonale, qui consiste à tenter d’amadouer l’adversaire politique en adoptant une partie de ses idées. Cette stratégie a été théorisée aux États-Unis sous le nom de triangulation et elle a permis à Bill Clinton de gagner les élections. Elle a aussi réussi à Angela Merkel en Allemagne. Mais la situation est différente en France où s’est formée une masse électorale considérable à droite, déterminée à rompre avec le consensus cosmopolite, notammet à cause de l’invasion migratoire. Marine Le Pen et Jordan Bardella devraient prendre garde. Les électeurs de droite vont se décourager et se réfugieront dans l’abstention. Comment se mobiliser pour des politiciens sans convictions qui sont prêts à toutes les compromissions pour se faire bien voir de l’oligarchie cosmopolite ?
Récapitulons. Le RN ne veut pas toucher aux traités, règles et institutions qui corsètent la France et la condamnent au grand remplacement, donc à la mort. Le RN ne veut pas réellement faire partir les immigrés ni les empêcher d’entrer. Il ne veut pas en finir avec le délit d’opinion et la législation antiraciste. Il est pour l’avortement et contre la peine de mort. Il ne veut pas abroger le mariage homosexuel… En Italie, Giorgia Meloni a attendu d’être élue pour trahir. En France, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont pris de l’avance.
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