Voici la démonstration en 10 points, plus une conclusion, que la réémigration, c’est facile et ça peut rapporter gros (à la France).
1. Les titres de séjour des étrangers non européens ne seront pas renouvelés.
a – Le gouvernement sera chargé de réexaminer le statut des millions de Français de papier et invité à les déchoir de la nationalité française en cas d’indignité, de binationalité ou de défaut d’assimilation. Les Français de papier déchus de leur nationalité auront un titre de séjour de 5 ans. Une fois expiré, ils seront expulsés.
b – Les étrangers auront le droit d’étudier en France pendant cinq ans.
c – Instauration d’une taxe de séjour pour financer la dette publique et favoriser la réémigration.
d – Les immigrés en règle sont obligés de s’en aller quand leur autorisation de séjour est expirée ou si elle est rapportée. Sinon, ils rejoignent les rangs des immigrés illégaux, avec toutes les conséquences que cela implique.
2. Les étrangers européens devront demander un titre de séjour : fin de la liberté d’installation.
3. Il sera interdit de fournir logement, emploi, école, soins ou aide de toute nature aux immigrés illégaux. Ce délit sera puni de 5 ans de prison.
Un immigré illégal est par définition un étranger qui n’a pas le droit de séjourner en France. Les dirigeants d’association, les chefs d’entreprise et tous ceux qui fournissent un emploi, un logement ou une assistance quelconque à un immigré illégal, ne serait-ce qu’en s’abstenant de le dénoncer à la justice, sont systématiquement poursuivis par le procureur de la république au titre de l’article L. 622-1 du code des étrangers, qui prévoit une peine de cinq ans de prison, étant précisé que les exceptions instituées à l’article L. 622-4 sont abrogées, ou au titre de l’article 434-4 du code pénal qui punit de trois ans de prison le recel de preuves.
4. Les immigrés illégaux ne pourront être soignés qu’au lieu de détention. L’AME (aide médicale de l’Etat) sera supprimée.
5. Création d’un secrétariat d’État à la réémigration. Les immigrés illégaux, ces hors-la-loi, seront exclus des droits civils. Ils ne pourront conclure de contrats. Leurs biens, s’ils en ont, seront confisqués.
6. La détention et l’expulsion des immigrés illégaux seront des mesures administratives et des actes de gouvernement dont les juges ne pourront connaître.
7. Le secrétariat d’État à la réémigration ouvrira des camps de concentration (les camps de concentration existent déjà sous le nom de centres de détention) où les immigrés illégaux séjourneront en famille jusqu’à leur expulsion, sans limite de temps.
8. Les immigrés illégaux seront expulsés en priorité vers leur pays d’origine, mais pourront l’être vers un pays tiers.
a – Accord de coopération avec pays exotiques comme Niger ou Congo.
b – Sinon, prolongation du séjour au camp de concentration.
9. Le délit de séjour illégal en France sera rétabli. Les récidivistes seront jetés en prison et expulsés à l’issue de leur peine.
10. Primauté de la loi française : la constitution sera modifiée (article 55) pour assurer la régularité des mesuresnécessaires à la réémigration. Le Conseil d’Etat n’aura pas son mot à dire et les jugements de la CJUE seront nuls et non avenus. Temps d’exécution (le temps d’un référendum) : 3 mois.
Conclusion : à elle seule, la réémigration suffira à éradiquer le chômage et à rétablir les comptes publics.